MOT | DEFINITION |
A (cote A) | Largeur du calibre (voir calibre) de la monture de lunettes. La cote A peut être exprimée en "BOXING" ou en "DATUM". |
Aberration | Désigne tous types de défauts d’une image optique. |
Aberration chromatique | Aberration dont la cause est la séparation des couleurs à travers la matière et qui donne une image floue au porteur de lunettes. Elle peut être causée par des verres de lunettes. |
Aberration sphérique | L’aberration sphérique est un défaut optique qui fait qu’une image n’est pas forcément nette. |
Aberrométrie, Aberrations de haut degré | L’aberrométrie est une technique optique de mesure des aberrations de l’œil notamment pour les aberrations de haut degré. |
Absorption | Propriété de certains matériaux à absorber la lumière : c'est donc l'energie qui n'est ni transmise au travers du matériau, ni réfléchi par la surface de celui-ci. |
Accommodation | Capacité de l'oeil à bien voir via la déformation des courbures du cristallin de l'oeil. |
Accommodation résiduelle | Voir amplitude d'accommodation. |
Achromatopsie | Incapacité pour l'oeil de distinguer les couleurs autres que les couleurs les plus sombres et le plus claires. Ne peut pas être corrigée par des verres de lunettes. |
Acuité | Capacité de l’œil à distinguer deux points rapprochés.S'exprime en 10ème. Un oeil ayant une acuité de 10/10èmea la capacité de distinguer un objet de 7,3 mm à 5 m. |
Addition | Puissance en dioptries, que l'on ajoute à la vision de loin pour obtenir la correction nécessaire à la vision de près. L’addition correspond à la puissance qui manque à l’œil atteint de presbytie pour accommoder en vision de près. L'addition est prise en compte dans la zone vision de près d'un verre progressif. |
Afocal | Système optique de puissance nulle. Un verre plan (verre de lunette dont la sphère, le cylindre et l'addition sont nuls) est un système afocal. |
Amblyopie | Ce terme désigne une diminution de l'acuité visuelle sans qu'il y ait une altération organique de l’œil. L'amblyopie ne peut pas être améliorée grâce à un verre optique. Dans de nombreux cas, cette insuffisance est héréditaire et survient lorsque le cerveau n’utilise l’image que d’un seul œil, l’autre œil n’étant pas sollicité, la vision centrale de la rétine dégénère. La correction consiste à forcer l’œil non utilisé par le cerveau à travailler en occultant partiellement l’œil qui est trop utilisé. La correction doit être faite avant l’âge de 5 ans. |
Amétropie | Anomalie de la vision liée à un défaut entre puissance de l'œil et longueur de l'œil. A l’inverse, un œil sans amétropie est un œil emmétrope. Les amétropies peuvent généralement être corrigée grâce à des verres de lunettes. |
Amorphe | Une matière amorphe est composée de molécules qui ne sont pas ordonnées à l’inverse des composés cristallisés. Les verres de lunettes par exemples qu’ils soient minéraux ou organiques sont des matières amorphes. |
Amplitude | Plus Ampleur de l'oscillation d'une onde par rapport à sa moyenne. Plus l'amplitude de la lumière est grande, plus la lumière est intense. |
Amplitude d'accommodation | Elle désigne la puissance maximale que peut fournir un oeil pour voir net le plus près possible grâce à son cristallin. On l'appelle aussi "accommodation résiduelle". |
Angle pantoscopique | Dans un plan vertical, l'angle pantoscopique désigne l'angle formé par l'axe optique d'un verre de lunettes et l'axe visuel d’un œil en position primaire. |
Aniséïconie | C’est la différence de la taille des images rétiniennes entre l’œil droit et gauche susceptible de déformer la vision binoculaire en contrariant la réunion des images des deux yeux. |
Aniséïconie axile | Désigne la situation où la taille de l'image rétinienne n'est pas la même pour les deux yeux. Cela est due à une différence de profondeur entre les deux yeux. Elle peut être est corrigée avec des verres de lunettes iséÏconiques. |
Aniséïconie de puissance | Désigne la situation où la taille de l'image rétinienne n'est pas la même pour les deux yeux. Cela est due à une différence de puissance entre les deux yeux. On la corrige grâce à des verres de contact. |
Anisométropie | Désigne la situation où il y a une importante différence entre l'amétropie de l'œil droit et celle de l'œil gauche. Elle peut être source d'aniseïconie et de perturbations de la vision binoculaire. |
Anti-rayures | traitement du verre de lunette qui le recouvre d'une surface dure afin d'éviter qu'il se raye |
Antireflets | Traitement de surfaces visant à réduire les rayons réfléchis sur la surface du verre et d'augmenter le confort visuel sur des lunettes de vue. |
Aphaquie | Amétropie dont l'origine est l’ablation du cristallin (dans la majorité des cas l'ablation du cristallin est réalisé lors d'une opération de la cataracte). Pour corriger l'aphaquie, des verres correcteurs très convergents sont nécessaires car ceux-ci doivent compenser l'absence du cristallin. |
Astigmatisme | L'astigmatisme de l'œil est une amétropie due à une anomalie de courbure de la cornée qui donne une image floue sur la rétine. L'œil présente alors deux axes (ou méridiens) dont la puissance est différente. L’astigmatisme (exprimée en dioptries) correspond à l’écart de puissance entre ces deux axes. On peut généralement la corriger à l'aide de verres de lunettes |
Astigmatisme des faisceaux obliques | Lorsqu'un mince faisceau de rayons est réfracté obliquement par une surface sphérique, cela génère un astigmatisme. Au lieu de se rejoindre en un seul point d'image, les rayons forment deux focales à angle droit l'une de l'autre. Cette aberration apparaît lorsque le porteur regarde au bord de ses verres ophtalmiques car la lumière arrive alors très inclinée par rapport à l’axe optique. |
Astigmatisme irrégulier | Astigmatisme dont les méridiens n'ont pas des puissances perpendiculaires. On ne sait corriger que des astigmatismes réguliers. Certaines déformations de la cornée donnent des astigmatismes irréguliers qui sont impossibles à corriger avec des verres de lunettes. |
Verre atorique | Les verres de lunettes atoriques sont des verres corrigés de l'astigmatisme des faisceaux obliques mais chaque méridien de puissance (sphère, cylindre) est corrigé de manière indépendante de l'autre. Contrairement aux verres asphériques, l'atoricité est appliquée sur la face concave. La face concave n’est donc plus torique mais atorique. |
Aveugle | Non voyant, ne peux pas être corrigé à l'aide de lunettes. |
Axe boxing | Axe horizontal qui passe par le milieu du contour de la forme de la monture de lunettes. Voir calibre. |
Axe du cylindre | Correspond à l'orientation de l’axe du cylindre. Peut aller de 0 à 180°. |
Axe optique | Droite imaginaire liant les deux centres de courbures des deux surfaces d’un verre de lunette. Un rayon lumineux qui passe par l’axe optique n’est pas dévié. |
Axage | Opération qui permet de repérer et de positionner le point de glantage et l’axe du cylindre sur le verre optique semi-fini, pour l’usinage. |
B (cote B) | Hauteur du calibre. La cote B est exprimée en "BOXING". Voir calibre. |
Bague de glantage | Pièce métallique qui permet de positionner le verre de lunette pendant l’opération de glantage. |
Baryum | Verre minéral dont l’indice de réfraction est élevé. Il est principalement utilisé pour la fabrication des segments fusionnés des verres de lunettes multifocaux. |
Base du prisme | Bord le plus épais d’un verre prismatique sur des lunettes. L'orientation du prisme est indiquée grâce à la position de la base du prisme. |
Base du verre | C'est la vergence de la face frontale du verre optique. La valeur de la base d'un verres semi-finis est souvent une valeur très arrondie. |
Base monture | Valeur exprimée en dioptries, désignant la cambrure de la face de la monture de lunettes. |
Base spéciale | Un verre qui a l'option "base spéciale" est un verre optique dont la face frontale du verre a été conçu pour suivre au mieux la cambrure de la face de la monture. |
Basse vision | La basse vision désigne la situation où une personne a une acuité avec correction comprise entre 1/20ème et 4/10ème ou un champ de vision compris entre 10° et 60°. En dessous de ces valeurs on parle de cécité. |
Bâtonnets | Cellules de la rétine 1500 fois plus sensibles à la lumière que les cônes entre lesquels ils sont situés. Ils permettent la vision nocturne. |
Biconcave | Verre de lunette qui permet de corriger les très forte myopie. Il est composé de deux surfaces concaves. |
Bifocal (ou double foyer) | Voir double-foyers pour des lunettes de vue. |
Binocularité (les 3 degrés) | La vision binoculaire comprend plusieurs 3 degrés : Le premier degré est le cas où les deux yeux peuvent voir simultanément leur image respective. Le deuxième degré est le cas où les deux champs de vision peuvent se superposer sans pour autant qu'il y ait une vision double. Le troisième degré est le cas où le cerveau unifie les deux images et donne la sensation du relief. |
Biseau | Bord du verre de lunettes taillé afin de permettre le montage du verre sur la monture. |
Bloqueur (ou glanteur) | Appareil utilisé par l'opticien lors de l’opération de glantage et qui permet de réaliser un support pour usiner ou tailler les verres de lunettes. |
Blocage (ou glantage) | Opération consistant à réaliser un support mécanique permettant de maintenir le verre optique sur les différentes machines d’usinage. |
Calcul du verre (pour le surfaçage) | Le calcul est ce qui permet de modéliser le verre optique en 3 dimensions grâce aux données de l'ordonnance afin de pouvoir procéder à la fabrication du verre. |
Calibre | Gabarit propre avec chaque modèle de monture sur une paire de lunettes, qui sert lors du taillage du verre et lui donner la forme de la monture. |
Candela | Noté cd, unité servant à mesurer l'intensité lumineuse. 1cd = 1 watt par stéradian. |
Cataracte | Opacification (perte de transparence) du cristallin de l’œil d'une plus ou moins grande, entraînant une diminution de l’acuité visuelle pouvant aller jusqu’à la cécité. Les causes de cette anomalie de l’œil sont diverses : origine congénitale, héréditaire, vieillissement de l'oeil, traumatisme... |
Cécité | La cécité est la situation où une personne 0.5/10ème d'acuité avec correction ou moins de 10° de champ visuel. |
Centre optique | Point du verre de lunettes où les rayons lumineux ne subissent aucune déviation. Sur ce point, le prisme est nul. |
Centreur | Machine utilisée par l'opticien qui lui permet de centrer et de bloquer le verre de lunette avant taillage. (voir blocage). |
Champ visuel | Espace pouvant être vu par un œil fixe. Il est d’environ 90° du coté temporal et 60° coté nasal. |
Chanfrein | Appareil permettant de casser l'arrête vive au bord de la face concave pour faciliter les opérations de doucissage et polissage du verre de lunette. |
Chargement automatique | Système permettant de charger automatiquement les verres dans les machine d'usinage des verres de lunettes. |
Charnière | Élément de la monture de lunettes situé entre la face et la branche, qui permet la fermeture et l'ouverture des branches. |
Chiffonnette | Chiffon conçu pour l'essuyage des verres de lunettes. Leurs fibres sont parfois traitées chimiquement et ne sont pas lavables. Il n'est pas recommandé d'essuyer les verres à sec. Le meilleur nettoyage est obtenu gràace à de l'eau tiède et du savon à main, on peut ensuite essuyer le verre avec une chiffonnette. |
Chirurgie réfractive | Chirurgie de l'oeil visant à corriger des amétropies (myopie, hypermétropie, astigmatisme) via différentes techniques telles que PKR, LASIK, kératotomie radiaire... |
Choroide | Partie oculaire assurant son alimentation sanguine et située en arrière de la rétine. |
Classe focale | Classes distinguant trois types de verres de lunettes : les verres unifocaux, les verres multifocaux et les verres progressifs. |
Coloration | Traitement qui permet de teinter les verres ophtalmiques. Il est réalisé par trempage dans un bain de colorant pour les verres organiques et par vaporisation sous vide pour les verres minéraux. |
Cônes | Cellules de la rétine. Elles permettent de percevoir les couleurs. Elles sont spécialisées : chacun ne perçoit que l'une des trois couleurs suivantes : rouge, vert, bleu. Ils permettent la vision de jour (vision diurne) |
Conjonctivite | Il s'agit d'une inflammation ou une irritation de la conjonctive occulaire, fine membrane qui recouvre le blanc de l’œil et le dessous des paupières. Les origines peuvent être diverses: bactériennes, virales, allergiques, toxiques et peuvent concerner un seul oeil ou les deux yeux. |
Contactologie | Lors de la contactologie, l'opticien équipe le client en lentille de contact. |
Contre-axe | Axe opposé à l'axe du cylindre. Un verre de lunette monté contre-axe est monté à 90° de son axe du cylindre. Par exemple : Un verre –4.75 (+0.25) 40° a son contre-axe à 130° (soit 40° + 90°). |
Contre-biseau | Léger biseau usiné tout autour du verre de lunette taillé qui casse l'arrête vivre du contour du verre qui pourrait blesser le porteur. |
Convergence oculaire | Capacité des deux yeux à fixer un même objet, notamment grâce à une rotation simultanée des deux yeux. |
Convergence optique | Système optique qui fait converger les rayons lumineux. La puissance d'un système optique convergent est positive positive. |
Cornée | Partie antérieure et transparente de l’œil. Son rôle optique est important car grâce à celle-ci et au cristallin, l'oeil assure la focalisation, donc la mise au point des images. |
Correction | Désigne l'ensemble des puissances du verre de lunette. Comprend donc la sphère, le cylindre, l'axe, l'addition et le prisme. |
Cosmétique | Défauts de surface ou de matière sur les lunettes: comprend aussi bien les rayures, les piqures, les bulles, les inclusions... |
Coté (verre droit ou gauche) | Désigne à quel oeil est destiné un verre de lunette : indication indispensable lorsque les deux yeux n'ont pas la même amétropie mais aussi parfois lorsque les yeux ont la même : en effet dans ce cas les verres multifocaux ou progressifs peuvent être symétriques par rapport au nez. |
Cote BOXING | Méthode standard pour indiquer les dimensions du contour des montures des lunettes. Il consiste en l'encadrement de la monture dans un rectangle dont on donne les dimensions. |
Cote du nez | Cette côte caractérise la largeur du nez d'une monture de lunettes, autrement dit c'est la distance qui sépare les deux verres de vue. On la note N. |
Cote RXT (ou cote finie) | Cote utilisée lors des opération de doucissage et de polissage pour obtenir la bonne épaisseur du verre de lunette fini. |
Cotes monture | Il existe quatre cotes montures sur les lunettes : la largeur (A), la hauteur (B) du calibre, la largeur du nez (N) et l'écart monture. |
Cotes montage | Ce sont les cotes utilisées pour le montage du verre de lunettes dans la monture : le demi-écarts et la hauteur montage. |
Couloir de progression | Zone qui sépare les deux centres optiques : l'oeil doit regarder dans ce couloir pour passer d'une vision à l'autre. |
Coupure UV | C'est la longueur d'onde à partir de laquelle un matériau arrête au moins 99% des UV (Ultra-violet). Plus son indice de coupure est élevé plus une matière arrête d'UV. |
Courbure | Sert à quantifier la cambrure d’une surface. Elle peut être exprimée en puissance dioptrique ou en rayon. Une surface convexe est aura une courbure positive tandis qu'une surface concave aura une courbure négative. |
CR39 | Matière organique thermodurcissable utilisée pour la fabrication de verres de lunettes. On le nomme aussi Diéthylène Glycol bis. Le nom CR signifie « Columbia Resin n° 39 ». |
CR307 / CR607 | Versions modifiées du CR39, qui sont utilisées pour réaliser les verres photochromiques. |
Cristallin | Lentille convergente située à l'intérieur de l'œil, qui permet de faire la mise au point de près, c'est à dire l'accommodation. |
Croix de montage (ou ~ de centrage) | Petite croix servant à repérer le centre optique d'un verre de lunette. Celle-ci a pour but de faciliter le montage du verre par l'opticien. |
Crown | Matière utilisé pour la fabrication d'un verre minéral blanc ou d'un verre minéral photochromique d'indice pouvant aller de 1.525 à 1.604 à forte constringence. |
Cut To Hard Polish | Technique qui permet d'intégrer l'opération de doucissage à l'opération d'ébauchage des verres de lunettes, dans le but d'éliminer les difficultés liées aux méthodes classiques de doucissage, notamment la méthode par rodage. |
Cylindre | Différence de puissance suivant deux méridiens du verre de lunette, qui permet de corriger l’astigmatisme de l'œil. |
Daltonisme | Inaptitude à discerner certaines couleurs. Le daltonisme entraine le plus souvent une confusion entre le rouge et le vert. Ne peut pas être corrigé par des verres de lunettes |
Décentrement | Situation où il y a un décalage entre le centre géométrique du verre et le Point de Référence du Prisme permettent d’obtenir, pour le montage dans la monture de lunettes, un diamètre utile plus grand que le diamètre réel du verre. |
Decoating | Opération visant à enlever un traitement durci ou antireflets, le plus souvent lorsque le traitement est défectueux. Cette opération est réalisée par trempage du verre de lunette dans un bain de lessive très agressive. |
Déglantage | Étape de la fabrication du verre de lunette qui permet de désolidariser le verre de son support d’usinage. |
Demi-écart pupillaire | Distance horizontale qui sépare le centre de la pupille et le milieu du nez. |
Déséquilibre prismatique | C'est la différence indésirable d'effets prismatiques les deux verres de lunettes. Le déséquilibre prismatique, s'il est trop fort, peut perturber la vision binoculaire du porteur. |
Détourage (ou meulage) | Opération de fabrication dont l'objectif est de découper le contour du verre optique pour lui donner une forme particulière. |
Diamètre spécial | Opération de surfaçage qui permet d'obtenir un verre de lunette dont le diamètre est le plus juste en fonction de la monture, le plus souvent pour diminuer l'épaisseur du verre optique. |
Diffraction | Comportement des ondes lorsqu'elles rencontrent un obstacle qui ne leur est pas complètement transparent. Les ondes sont alors diffusés par les points de l'objet. La densité de l'onde n'est pas conservée. Pour la lumière, on peut l'observer lorsque l'on force la lumière à passer dans un petit trou ou fente étroite. |
Dioptre | Surface qui deux milieux transparents. Un verre de lunette est constitué de deux dioptres : sa face convexe et sa face concave. |
Dioptrie | Unité de mesure de la vergence (puissance) d’un système optique.On la note d ou m-1, et correspond à l’inverse de la distance de vergence du système optique. |
Dioptrie prismatique | Unité de mesure qui sert à qualifier la puissance prismatique d’un verre de lunette. Elle est notée D ou Cm/m. |
Diplopie | Vue dédoublée de l'image. Elle est due à un défault de convergence oculaire et peut être corrigée à l’aide de verres de lunettes prismatiques. |
Dipping | Méthode consistant à tremper les verres organiques dans un bain de résine puis à cuire ceux-ci pour faire durcir la résine, et qui est utilisée lors de la réalisation de traitement anti-rayures. |
Distance frontale arrière | Distance entre la face concave du verre optique et son point focal image. La puissance des verres de lunettes est définie comme l’inverse de cette distance. |
Distance frontale avant | Distance entre la face convexe du verre optique et son point focal objet. Cette distance est utilisée pour mesurer l’addition des verres multifocaux ou des verres progressifs. |
Divergent | Système optique qui fait diverger les rayons lumineux. La puissance d'un système optique divergent est négative. |
Double-foyers | Verre optique comportant deux zones de visions pour corriger la presbytie. Une zone pour la vision de loin et une zone pour la vision de près. On parle généralement aussi de "double-foyer". |
Doucissage | Étape du surfaçage exécutée après l'ébauchage et avant le polissage qui a pour but d’affiner le grain de la surface du verre de lunette. |
Drageoir | Rainure qui est située à l’intérieur du cercle de la monture et qui permet de maintenir le verre de lunette par son biseau. |
Durci (ou traitement anti-rayures) | voir anti-rayures |
Ébauchage | Étape de surfaçage qui consiste à générer la courbure de la surface interne du verre optique (ou les courbures pour une surface torique pour les verres non sphériques). Cette opération est réalisée par meulage soit avec une meule diamantée pour les verres minéraux, soit avec une fraise à couteaux poly-cristalline pour les verres organiques. |
Ébaucheuse (ou générateur) | Machine qui est utilisée par l'opticien lors de l’opération d’ébauchage. |
Écart monture | Distance qui sépare les deux centres boxing d'une monture de lunettes. |
Écart pupillaire | Distance qui sépare le centre des deux pupilles. On utilise souvent les demi-écarts pupillaires qui correspondent à la distance qu'il y a entre chaque pupille et le milieu du nez (ces demi-écart pupillaires ne sont pas toujours les mêmes pour les deux yeux car les yeux peuvent ne pas être situés de manière symétrique par rapport au nez). Cette mesure est utilisée lors du montage des verres de lunettes dans la monture. |
Échelle optométrique | Échelle composée de lettres (parfois de chiffres ou de dessin) de taille décroissante et graduées en 1/10ème et qui sert à mesurer l'acuité visuelle. |
Éclairement | Intensité lumineuse, l'éclairement se mesure en Lux (noté lx). 1 lx = 1 watt par mètre carré. L’appareil qui permet de mesurer l'éclairement est le luxmètre. |
Effet pendulaire | Effet qui apparait lorque l'on fait tourner un verre de lunette qui possède un cylindre autour de son axe optique : l'image semble basculer. |
Émeri | Grains abrasifs très fins, à base de corindon ou d’abrasif artificiel, qui sont utilisés pour usiner les surfaces optiques, notamment lors du doucissage. |
Emmétrope | Un œil est dit emmétrope lorsqu'il n’a aucune anomalie de la réfraction c'est-à-dire lorsqu'il n'est ni myope, ni hypermétrope, ni astigmate. A l’opposé, un œil atteint de l’une de ces anomalies est qualifié d'amétrope. |
Épaisseur | Épaisseur du verre ophtalmique en un point donné. Généralement on s'intéressera à l'épaisseur du verre en son centre, en son bord le plus mince, en son bord le plus épais ainsi qu'en ses points de perçage. |
Épaisseur enlevée au douci | Lors de l'opération de doucissage, afin d'éliminer toute trace de l'opération d'ébauchage ,il est nécessaire d'enlever entre 0.15 et 0.30 mm d'épaisseur du verre optique. |
Épaisseur spéciale | Fabrication spéciale permettant d'adapter l'épaisseur du verre de lunette à des contraintes spécifiques de montage comme par exemple le besoin de percer le verre, ou un montage nylor. |
Esophorie | Anomalie de la vision binoculaire qui se caractérise par une convergence des lignes de regard lorsque les yeux sont au repos physiologique c'est-à-dire lorsque la vision binoculaire est dissociée. |
Évaporation sous vide | Méthode de traitement de surfaces des verres de lunettes, qui consiste à évaporer des produits dans une enceinte sous vide. |
Exophorie | Anomalie de la vision binoculaire qui se caractérise par une divergence des lignes de regard lorsque les yeux sont au repos physiologique c'est-à-dire lorsque la vision binoculaire est dissociée. |
Fabrication spéciale | Une fabrication spéciale est une fabrication de verres optiques qui doit répondre à des contraintes particulières : il existe notamment la base spécial, le diamètre spécial, l'épaisseur spéciale, le verre tranchant, le verre précalibré, le Slab-off, l'équilibrage épaisseurs, le décentrement, le verre ovalisé, le verre dépoli. |
Face (de la monture) | Partie de la monture des lunettes située entre les deux branches. Elle se compose des deux cercles, des plaquettes et du nez. |
Face concave | Face du verre de lunette qui est tournée vers l'oeil. |
Face convexe | Face avant du verre de lunette, c'est-à dire la face du verre la plus éloigné de l'oeil. |
Facette | Verres optiques dont l'une des faces possède une partie centrale dont le rayon de courbure est différent de celui de la partie périphérique, dans le but d’obtenir des verres de lunettes plus minces. |
Fibres zonulaires | Fibres tendues qui se situent tout autour du cristallin et qui relient le muscle ciliaire au cristallin. |
Filtre polarisant | Filtre qui polarise la lumière. |
Flint | Type de verre de lunette minéral qui a un indice de réfraction élevé (pouvant aller de 1.6 à 1.9). |
Flou | Défaut de netteté d'une image. Celui-ci peut être dû à une aberration (défocalisation, diffraction,...). |
Flux lumineux | Désigne la puissance lumineuse émise par une source en tenant compte de la sensibilité de l'œil. L'unité correspondante est le lumen et correspond au flux émis dans un angle solide de 1 stéradian par une source dont l'intensité uniforme est 1 candela. |
Fort indice | Indice considéré comme élevé c'est-à-dire supérieur ou égal à 1.66 en organique 1.700 en minéral. |
Fovéa | La fovéa, est la zone centrale de la macula. C'est la zone de la rétine où la vision est la meilleure. On y retrouve quasi exclusivement des cônes et très peu de batonnets. |
Fréquence | Nombre de fois qu'un phénomène périodique (par exemple une vibration) se répète en une seconde. La fréquence est exprimée en Hertz, notée Hz. Les différentes fréquences de la lumière sont perçues par l’œil comme des couleurs différentes. |
Front d'onde | Le front d’onde est la surface ou se rejoignent divers points d’une onde lumineuse d’égale phase. |
Frontofocomètre | Un instrument pour mesurer la vergence des verres ophtalmiques (sphère, cylindre, axe, addition, la position du centre optique, la valeur et la position du prisme). |
Fusionnement | Le cerveau recevant une image de chaque œil, il les fusionne afin d'en obtenir une seule en relief. Si le cerveau ne les fusionne pas, il peut y avoir une vision double ou la neutralisation d'un oeil. |
Gamme de puissance | Étendue des corrections (sphères et cylindres) disponibles en stock ou pouvant être réalisées en surfaçage. |
Géométrie | Le terme de géométrie désigne les caractéristiques optiques de la surface du verre de lunettes dans le cadre des verres progressifs. Il comprend notamment les zones d'astigmatismes ou la longueur du couloir de progression. |
Géométrie asymétrique | Se dit d’une géométrie progressive lorsque la surface progressive n’a pas d’axe de symétrie. Les surfaces progressives asymétriques permettent de mieux équilibrer les aberrations entre le coté nasal et le coté temporal du verre optique. Les anciennes surfaces progressives étaient symétriques par rapport au couloir de progression, on parle alors de « verres progressifs tournés » : on définissait le côté droit et le côté gauche du verre par orientation de celui-ci. |
Glantage | voir blocage |
Glaucome | Maladie du nerf optique généralement due à une hausse de la pression dans l'œil. Elle se manifeste par une perte de vision (scotome) pouvant causer la cécité. ne peut pas être corrigée grâce à des verres de lunettes |
Gravures | Des gravures semi-visibles sont présents sur les verres progressifs permettant d’identifier la géométrie, l'addition, la matière et repérer le coté, la position de la vision de loin, de près… etc. |
Grille de doucissage | Ancien matériel utilisées avec de l'émeri lors de l'opération de doucissage des verres de lunettes. Elles ont disparues au profit des pad diamantés. |
Grossissement | Le grossissement d'un verre optique qualifie la taille de l'image perçue par l'œil lorsque le verre est placé devant l'œil par rapport à la situation où l'œil est nu. Il est exprimé en pourcentage exemple : un grossissement de 105% indique que l'image perçue sera 5% plus grande que l'image vue par l'œil nu. |
Hauteur pupillaire | Cette côte est utilisée pour le montage du verre optique dans la monture : c'est la distance qui doit séparer le bas de la monture et le centre de la pupille. |
Hauteur de montage | Utilisée pour le montage du verre de lunette dans la monture, c'est la hauteur à laquelle il faut monter le verre optique par rapport au bas de la monture. Cette cote est souvent obtenue à partir de la mesure de la hauteur pupille. Pour la calculer, on se sert souvent de la hauteur pupillaire. |
Hypermétropie ou Hyperopie (adj. Hypermétrope) | Amétropie, dû à un manque de convergence de l’œil, qui donne une image floue sur la rétine. La trop faible convergence de l'oeil peut être due à une cornée trop plate, à un cristallin pas assez convergent, ou au fait que l'œil n'est pas assez profond. Cette amétropie peut être corrigée grâce à des verres de lunettes |
Hyperphorie | Tendance que peut avoir un œil à dévier plus haut que l'autre lorsque les yeux sont au repos physiologique. |
Illusion d'optique | Image ou dessin trompant notre système visuel et qui génère une perception déformée de la réalité. |
Indice de réfraction | L’indice de réfraction d’un matériau, est un nombre qui caractérise le pouvoir qu’a cette matière, à dévier la lumière lorsqu’elle la traverse. Tous les corps transparents ont un indice de réfraction, celui de l'ai étant très proche de 1 (c'est-à-dire que sa réfraction est faible) |
Infrarouge | Lumière dont la longueur d'onde est trop élevée (supérieures à 800nm) pour être visible par l’œil humain. |
Intensité lumineuse | L’intensité lumineuse se mesure en candelas. |
Interférence | Phénomène de création d'une nouvelle onde par addition ou soustraction de deux ondes. |
Iris | L'iris est un diaphragme, situé entre la cornée et le cristallin, qui sert à calibrer la quantité de lumière devant entrer dans l'œil. Lorsque la luminosité augmente, l'iris se ferme pour diminuer la quantité de lumière qui entre dans l'œil. |
Kératectomie | Ablation chirurgicale de la cornée. |
Kératite | Inflammation de la cornée. Elle peut être d'origine infectieuse, microbienne ou virale, allergique, due à un déficit des larmes ou neuro-paralytique. |
Kératocône | C’est un défaut de la cornée conique ayant pour effet une réduction du sommet du cône, et qui touche le plus souvent les deux yeux. Il peut avoir pour conséquence une myopie et un astigmatisme évolutifs qui s’ils ne sont pas rapidement prit en charge ne pourront pas être corrigés par des verres de lunettes. |
Kératomileusis | Sculpture de la cornée dans le but d'en changer la forme. |
Kératoplastie | Greffe de la cornée. |
Kératotomie radiaire | Ancienne technique chirurgicale qui permet, grâce à la réalisation de fines rayures radiale sur la cornée, de corriger certaines amétropies, notamment la myopie et l’astigmatisme en matière optique. La cicatrisation de la cornée génère un aplatissement de sa partie centrale. |
Laser | Amplitude de lumière par émission stimulée de radiation. Le laser est produit par l'excitation d'électrons puis à libérer leur énergie sous forme de lumière. Le terme laser vien de Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation. |
Lasik | « Laser Assisted Intra-Stromal Kératomileusis ». Technique utilisée pour réaliser des chirurgies réfractives par ablation au laser de la partie interne de la cornée. Après avoir découpé et soulevé la partie superficielle de la cornée, on remodèle la partie interne de la cornée (le stroma) au laser EXCIMER puis on repose la partie découpée. |
Laser EXCIMER | Laser fonctionnant au gaz qui émet dans l'ultraviolet. Il est utilisé dans la chirurgie réfractive mais aussi dans la gravure des verres de lunette. |
Larme | Egalement appelé "film lacrymal". Il s'agit d'une substance issu du globe oculaire, indispensable pour l'adaptation de lentilles de contact.Plus le nombre de larme et sa qualité est élevé, mieux c'est. |
Lentille (ou verre de contact) | Globe optique de matière plastique posée sur la cornée. Les lentilles de contact corrigent beaucoup mieux les myopes que les hypermétropes. L'hygiène et la précaution d'emploi sont indispensables pour l'utilisation des lentilles. Il est possible d'avoir soit des lentilles souples, soit des lentilles rigides. |
Longueur d’onde | Distance séparant deux impulsions d’une vibration. Pour une fréquence donnée, la longueur d'onde correspondante dépend du milieu que traverse l'onde. |
Lumen | Unité de mesure des flux lumineux. Elle est noté lm. 1 lm = 1 candela par stéradian. |
Lumière | La lumière correspond à l'ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain. Outre la lumière visible, par extension, on appelle parfois « lumière » d'autres ondes électromagnétiques, comme par exemple les infrarouges et les ultraviolets. |
Lux | Unité optique qui sert à mesurer les éclairements. Elle est notée lx. |
Luxmètre | Appareil permettant de mesurer les éclairements. |
Macula lutea | Zone de la rétine qui est située dans l'axe de la pupille. Elle se caractérise par une très forte concentration de cônes. Sa taille est d'environ 2 mm. |
Marquage (ou tamponnage ou traçage) | Appelé aussi tamponnage ou traçage, c'est un tracé, imprimé à l’encre sur les verres progressifs qui permet d’identifier le produit et d’indiquer la position des principaux éléments de la géométrie. Il permet à l’opticien de positionner le verre dans la monture. Une fois le montage effectué, il est effacé. |
Masse volumique | Grandeur physique qui caractérise la masse d'un matériau par unité de volume. |
Méridien (Méridien de puissance) | Désigne les axes de puissance dans le cas des verres toriques. |
Métallisation | Traitement des surfaces optiques, dont l'objet est le plus souvent la réalisation d'un effet miroir. En matière de lunettes, on dépose la couche métallique par vaporisation sous vide. Celle-ci étant très fine, elle laisse passer une partie de la lumière. On obtient alors un miroir semi-transparent. |
Meule de coupe | Outil tournant qui est utilisé pour l’ébauchage et le détourage des verres ophtalmiques. |
Verre minéral | Verres optiques dont la matière est issue de la chimie minérale (oxyde de silicium, de baryum…). Les verres minéraux ont l'avantage d'être résistant à la rayure mais sont lourds et cassent facilement contrairement aux verres organiques. |
Molette (de glantage) | Pièce en aluminium, qui est utilisée lors du glantage des verres avant les opération de surfaçage. La molette permet de maintenir le verre de lunettes dans les pinces des machines de surfaçage et de positionner l’axe du cylindre. |
Monophtalme | Personne qui ne voit que d'un seul oeil et nécessitant des lunettes adaptées. Les raisons peuvent être multiples : organiques, fonctionnelles, traumatiques... |
Montage | Ensemble des opérations consistant à tailler puis à monter les verres dans la monture. Ces opérations sont souvent réalisées par les opticiens ou par des ateliers spécialisés. |
Monter le verre dans la monture | Opération consistant à fixer le verre dans la monture après l'avoir taillé. |
Monture à fil nylon (style Nylor) | Monture sur laquelle les verres de lunettes sont maintenus grâce à un fil de nylon qui passe dans une rainure réalisée tout autour sur le bord du verre. |
Monture de lunettes | Ensemble qui permet de maintenir les verres de lunettes en face des pupilles. Une monture se compose de branches, de deux cercles et du pont qui maintient les deux cercles. Les plaquettes permettent un appui stable sur le nez du porteur. |
Monture métal (cerclée) | Monture dont les cercles sont métalliques et s’ouvrent au niveau du tenon de la branche adjacente. Des vis permettent de refermer les cercles et de maintenir les verres de lunettes. |
Monture percée | Monture dont les branches et le nez de la monture sont directement fixés sur les verres, grâce à des trous percés dans les verres de vue. |
Monture plastique (cerclée) | Monture en plastique dans laquelle les verres sont fixés grâce à un chauffage de celle-ci qui la ramollit et qui permet l'insertion des verres dans les cercles, les verres optiques sont maintenu grâce au resserage de la monture qui se fait lors du refroidissement de celle-ci. |
Moulage(verre minéral) | Technique utilisée pour la fabrication des verres progressifs minéraux, et qui consiste à déformer le verre sur un moule en céramique en le chauffant. |
Moulage(verre organique) | Technique utilisée pour la fabrication des verres organiques de stock et des verres semi-finis, qui consiste à couler une résine liquide (monomère) dans un moule en verre puis à la polymériser par cuisson dans un four ou au UV. |
Multifocal | En terme optique, désigne l’ensemble des verres à doubles ou triples foyers. |
Muscle ciliaire | Muscles entourant le cristallin qui permettent l'accommodation. |
Myopie (adj. myope) | Amétropie qui est due à une trop forte convergence de l’œil donnant une image floue sur la rétine. La trop forte convergence peut être causée par une cornée trop cambrée, par un cristallin trop convergent, soit par le fait que l’œil est trop profond. On peut la corriger grâce à des verres de lunettes |
Nerf optique | Nerf qui permet la transmission de l'information visuelle de la rétine jusqu'au cerveau |
Neutralisation d'un oeil | Lorsque le cerveau n'est pas capable de fusionner les images des deux yeux (souvent à cause d'un strabisme), il lui arrive de supprimer l'image d'un des deux yeux pour éviter une vision double. |
Nez de la monture | Partie de la monture située entre les deux verres. Aussi appelé pont de la monture pour les lunettes de vue. |
Oculaire | Relatif à l’œil (Ex : le globe oculaire, un défaut oculaire…). |
Oculonaute | Personne qui privilégie la rotation de l'œil plutôt que celle de la tête pour regarder sur le coté pour diverses opération telles que la lecture d'une ligne de texte ou regarder dans un rétroviseur. Les oculonautes ont une préférence pour les verres progressifs qui ont une vision de loin très dégagée. A l'inverse quelqu'un qui préfère tourner la tête plutot que ses yeux est appelé un têtonaute. |
Œil adelphe | Signifie "l'autre œil". L'œil droit est l'œil adelphe de l'œil gauche et vice versa. |
Œil directeur | L’œil directeur est l'œil dirigeant l’alignement des deux yeux. |
Ophtalmologie | Spécialité médicale qui a pour objet le traitement des troubles de la vue, ainsi que les problèmes de l’œil et de ses zones annexes. |
Ophtalmologiste | Docteur en médecine, spécialiste en ophtalmologie |
Opticien | Personne exécutant les ordonnances de l'ophtalmologiste ou de l'optométriste. Il assiste le porteur pour le choix de sa monture, commande les verres correcteurs adaptés et effectue le montage de ceux-ci sur la monture pour finaliser les lunettes. |
Optique physiologique | Branche de l'optique dont l'objet est l'étude de la physiologie de l'œil, c'est-à-dire l'étude de sa structure et de son fonctionnement, et l'étude des mécanismes de la vision. |
Optométrie | Ensemble de techniques qui permettent de mesurer les amétropies des yeux et de choisir les verres correcteurs nécessaires pour les lunettes du porteurs. |
Optométriste | Technicien qualifié pour réaliser les examens de vue, mesurer les amétropies et prescrire les verres de lunettes nécessaires. |
Orthophorie | L’orthophorie désigne la position naturelle des deux lignes de regard en vision de loin sans tendance à la déviation. |
Orthoptiste | Spécialiste qui s'occupe de la rééducation occulaire, le traitement des troubles de la fonction sensorielle et motrice des yeux par une gymnastique des yeux. |
Outil de surfaçage | Désigne les contre-formes en aluminium ou en plastique qui sont utilisées pour les opérations de doucissage et de polissage des verres de lunettes. |
Pad à doucir | Papier abrasif qui, lorqu'il est fixé sur l'outil, sert à doucir les verres de lunettes. Voir Doucissage. |
Pad diamanté | Pad à doucir qui est incrusté de poudre de diamanté. Ce pad à doucir est principalement utilisé pour doucir les verres de lunettes minéraux. |
Palpeur de monture | Appareil qui permet de déterminer avec précision la forme du calibre (ou de la monture). Les informations obtenus permettent à la machine de détourage de tailler le verre à la forme des cercles de la monture de lunettes (certaines machine de détourage ayant un palpeur intégré). |
Péniche | Plateau en plastique qui sert à transporter les verres de lunettes, leur fiches de fabrication, les outils et la monture dans l’atelier de surfaçage, de traitement ou de montage. |
Phorie | Déviation de l’axe visuel visible uniquement au repos et corrigé automatiquement lors d’une vision active par le cerveau en réalignant les yeux. Au repos, les yeux peuvent ainsi prendre une posture vers l’intérieur (on parle d'ésophorie), vers l’extérieur ( on parle d'exophorie), vers le haut (on parle d'hyperphorie) ou vers le bas (on parle alors d'hypohorie). |
Photochromisme | Changement d'absorption d'une matière sous l’influence des rayons ultra violet du soleil. Les verres photochromiques s'assombrissent ou s'éclaircissent en fonction de la luminosité présente. |
Piqure | Défaut du verre de lunette qui apparait sur un verre sous la forme d'un point brillant. |
Plaquettes (monture) | Pièce de la monture de lunettes qui repose sur le nez du porteur. |
Plastification | Opération de surfaçage qui consiste à coller un film plastique sur la face frontale du verre de lunette semi-fini dans afin de le protéger des rayures pendant les autres opérations de surfaçage. D'autres techniques alternatives existent, notamment le vernissage. |
Point focal | Le point focal est le point, situé sur l'axe optique s'un système optique, où converge tous les rayons lumineux. |
Polarisation (adj polarisé) | Phénomène d'optique physique consistant à forcer les champs électriques et magnétiques de la lumière à ne vibrer que dans une direction donnée. |
Polissage | Opération de surfaçage éxécutée après le doucissage consistant à polir le verre de lunettes pour le rendre transparent. |
Polycarbonate | Matière organique thermoplastique, qui est utilisée pour la fabrication des verres optiques. Elle a un indice élevé, est très résistant, absorbe la totalité des ultra-violets et est très léger. |
Polymère | Substance, liquide ou solide à température ambiante, constituée d'enchaînements en motifs répétés de macromolécules de même nature chimique. |
Pont (ou nez) de la monture | Partie de la monture de lunettes située entre les deux cercles. Il sert à maintenir les deux cercles. Dans le cas de montures percées, le pont est directement fixé sur les verres. |
Porteur (ou patient) | Personne portant des lunettes. |
Presbytie | Amétropie dont l'origine est le vieillissement progressif et naturel du cristallin. Ce vieillissement limite le pouvoir d'accommodation de l'œil, ce qui affecte la capacité de vision nette de près. Des lunettes progressives sont le plus souvent prescrites dans ce cas. |
Prescription | Désigne l’ensemble des puissances du verre de lunette(sphère, cylindre, axe, addition, prisme), prescrites par l’ophtalmologiste. |
Prisme (adj prismatique) | Un prisme sert à déplacer l'image perçue par l'œil dans son champ de vision afin de faciliter la parfaite fusion des images des deux yeux. On obtient un effet prismatique en inclinant, l'une par rapport à l'autre, les surfaces d'un verre de lunettes. |
Prisme d’allègement | Prisme qui n'a aucun effet sur la vision et qui est ajouté aux verres progressifs pour les amincir et équilibrer leurs épaisseurs. |
Profondeur de champ | Profondeur pour laquelle un système optique donne toujours une image nette. |
PRP (Point de Référence du Prisme) | Le PRP (Point de Référence du Prisme) correspond au point sur le verre de lunette où le prisme prescrit et le prisme d’allègement est placé. Voir Prisme et décentrement. |
Pseudophaquie (Adj. Pseudophaque) | Un pseudophaque est une personne qui s’est fait implanter un cristallin pour cause de chirurgie de la cataracte par exemple. |
Puissance | La puissance est la capacité d'un système optique à faire converger ou diverger la lumière. L’unité de mesure de puissance est la dioptrie (notée d ou m-1) et correspond à l’inverse de la distance de vergence du système optique. |
Puissance frontale arrière | C’est l’opposé de la distance frontale arrière (1/f’). Cette puissance est employée pour décrire la vergence des verres de lunettes ophtalmiques. |
Puissance frontale avant | C’est l’opposé de la distance frontale avant (1/f). Cette puissance est employée pour calculer la valeur de l’addition des verres de lunettes multifocaux ou progressifs. |
Punctum proximum | Le Puctum proximum correspond au point le plus proche que l’on peut voir nettement. Il en existe deux types: l’un de convergence et l’autre d'accommodation. En prenant de l’âge ce point s’éloigne de l’œil due à une perte d’accommodation, c’est la presbytie. |
Punctum remotum | A l’inverse du puctum proximum le punctum remotum correspond au point le plus éloigné qu’un œil peut voir sans problème particulier. Pour un œil normal dit emmétrope ce point est l’infini alors que pour un myope il est à quelque centimètres ou mètres devant lui et enfin pour un hyprmétrope il est virtuel et se situe derrière sa tête. |
Pupille | Au sein de l'oeil, la pupille est l'orifice situé au milieu de l'iris. Sa taille se modifie en fonction de la luminosité présente. |
Pupillomètre | Appareil qui permet de mesurer les demi-écarts pupillaires. Voir demi-écart pupillaires |
Rayon de courbure | Distance entre une surface optique et son centre de courbure. Elle peut être mesurée avec un sphéromètre, torimètre ou un réflectomètre. |
Rayon lumineux | C’est une droite représentant le trajet de la lumière. Les rayons lumineux n’étant pas réels, on à donc besoin d’une représentation pratique indiquant le trajet de la lumière. |
Réflectomètre | C’est un instrument de mesure électronique utilisé dans le domaine de l’optique pour caractériser et localiser les défauts à la surface d’un verre de lunette. |
Réflexion | On parle de réflexion par opposition à l’absorption et à la transmission, à propos des rayons qui rebondissent sur une surface optique. Si le rayon incident donne un rayon réfléchi unique on parle de réflexion spéculaire alors qu’on parle de réflexion diffuse sur une surface irrégulière. |
Réfracteur | C’est un instrument d’optométrie qui permet notamment de réaliser des examens de vue (réfractions) pour déceler des troubles de la vision. La version automatique du réfracteur réalise une réfraction objective et permet de calculer l’amétropie alors que la version manuelle est utilisée pour une réfraction subjective. |
Réfraction | Le phénomène de réfraction se produit lorsque la lumière passe à travers la surface d'un corps transparent (dioptries). Dans un verre de lunette, la lumière subit deux réfractions (une pour chaque surface). |
Réfraction (examen de vue) | Ce terme est utilisé comme l’équivalent d’examen de vue car le but final de la réfraction est de prescrire une correction optique . |
Réfraction objective | Cela consiste à mesurer de manière objective l’amétropie sur un œil que ce soit avec un skiascope ou un réfracteur automatique. Cette mesure ne permet pas de prescrire directement les verres correcteurs, car pour cela il faut effectuer en plus une réfraction subjective. Voir Optométrie. |
Réfraction subjective | Elle consiste à mesurer l’amétropie du patient en mettant devant ses yeux divers verres de différentes puissances tout en lui faisant lire des échelles de lecture. Elle nécessite de la rigueur de la part de l’opticien ainsi que de suivre la méthodologie de l’optométrie afin de déterminer la correction la plus adaptée et à même d’offrir tout le confort visuel que le porteur est en droit d’attendre pour ses lunettes. |
Rétine | La rétine est situé au fond de chaque oeil et couvre environ 75% du globe occulaire sur lesquels se trouvent des cellules sensibles à la lumière (voir cônes et bâtonnets). La rétine transforme la l'image en influx nerveux qu'elle transmet au nerf optique. |
Rhabillage | Etape final du montage ayant pour but à redonner une forme normalisé à la monture de lunettes. (parallélisme vertical des branches, inclinaison de la face,...). |
Schéma TABO | Référentiel que l'utilise en lunetterie pour indiquer la position des prismes. |
Scotome | Ce terme fait référence à une baisse du champ visuel causé notamment par une altération au niveau du nerf optique ou d’un glaucome par exemple. Il peut ne jamais être détecté par le cerveau car ce dernier à la possibilité de rendre une image « plausible ». |
Segment | C’est la partie d’un verre de lunette multifocal qui sert pour la vision de près. Il existe divers formes de segments (segment droit, courbes, ronds). Ce segment est en règle générale visible mais il existe aussi ce qu’on appelle des segments « invisibles ». |
Simple foyer (ou unifocal) | Voir unifocal. |
Slab-off | Si la correction de l'œil droit est très différente de celle de l'œil gauche quand le porteur regarde en vision de près (bas du verre), une différence d'effet prismatique verticale apparaît et les deux images vues par les yeux gauche et droit ne sont pas alignés. Le prisme de compensation vertical slab-off réinitialise donc les images vues sur le même niveau et restaure une vision binoculaire confortable. |
Spectre lumineux | Elément qui détaille différents rayonnements lumineux tel que les visibles, les UV, les IR, les ondes radios. |
Sphère (méridien) | Premier des deux méridiens de puissance du verre de lunette. La puissance de la sphère va dépendre si on utilise la notation en cylindre plus ou la notation en cylindre moins. |
Sphéromètre | Instrument pour mesurer la courbure des surfaces sphériques. Il mesure la flèche d’appui lorsque la surface à mesurer entre en contact avec l'anneau de l'appareil. |
Strabisme | Le strabisme est caractérisé‚ par une déviation des axes visuels. Le strabisme accommodatif pur est souvent corrigé par la simple prescription de verres de lunettes convexes. |
Surfaçage | Ensemble des opérations de façonnage des verres de lunettes. Réalisées à partir d'un verre semi-fini, les opérations de surfaçage sont la plastification, le glantage, l'ébauchage, le doucissage, le polissage, le déglantage, le nettoyage et le contrôle. |
Surface concave | Surface présentant un creux. La face du verre optique qui est tournée vers l'oeil a une surface concave |
Surface convexe | Surface présantant une bosse. La face convexe d'un verre de lunette est tournée vers l’extérieur, c'est donc la face du verre la plus éloigné de l'oeil. |
Surfaceur | Industriels produisant des verres de lunettes finis ou semi-finis. |
Stéradian | Noté sr, c'est une unité des angles solides qui est très utilisée en photométrie. C'est l'équivalent tridimensionnel du radian. L'angle solide d'une sphère complète vaut 4pi stéradians. Le regard d'un œil humain embrasse environ 0,5 sr |
Système Achromatique | Verre de lunette ou système optique auquel on a corrigé l'aberration chromatique. |
Tamponnage (marquage) | Voir marquage. |
Technologie Standard | Process d'usinage permet de réaliser tous les types de verres de lunettes (unifocaux, multifocaux ou progressifs) sauf les verres progressifs face concave. |
Teinte | Correspond à la couleur du verre optique. Différents types de teinte existent : les teintes fixes (teintes dans la masse) telles que celles des verres blancs ou des verres teintés, ou variables telles que celles des verres photochromiques dont la teinte correspond à la couleur du verre à l’état foncé. |
Télédébordage | Technique qui permet à l'opticien de scanné les contour de la monture afin que le laboratoire lui envoie un verre déjà taillé qui est prêt à être inséré dans la monture. |
Tenon | Partie de la monture qui se situe généralement près des charnières des branches, et qui sert à fermer les cercles afin de maintenir les verres de lunettes en place. |
Têtonaute | Personne qui préfère tourner la tête, plutôt que l'œil, pour regarder de coté. L'inverse d'un têtonaute est un oculonaute. |
Tintable | Verres que l’on peut colorer par un traitement. Certains matériaux tels que le polycarbonate ne laissant pas pénétrer les pigments, ne sont pas teintables et dans ce cas on peut colorer le traitement durci. |
Traitement anti-UV | Traitement qui permet de réduire la transmission des UV (ultra-violets) des verres organiques. Le traitement consiste en le trempage des verres de lunettes dans un bain contenant une poudre spéciale mélangée à de l'eau à 95°C. |
Traitement hydrophobe | Traitement de surface qui permet de diminuer l’adhérence de l’eau sur verres ophtalmiques. Ce traitement est réalisé sur les deux faces du verre de lunette, par-dessus un traitement antireflets. |
Traitements multicouches | Traitements de surfaces qui sont réalisés par la vaporisation sous vide de plusieurs couches extrêmement minces de produit sur les faces du verre optique. |
Traitement par évaporation sous vide | Certains traitements des surfaces optiques (tels que les antireflets) sont réalisés en déposant une couche très fines de quelques nanomètres par vaporisation dans une enceinte sous vide. |
Transmission | C’est le rapport entre le flux lumineux transmis par la matière et le flux lumineux incident. La transmission dépend de la longueur d’onde de la lumière. La transmission va notamment dépendre de la longueur d'onde de la lumière reçue par la matière. |
Trempe | Traitement (chimique ou thermique) qui permet d’augmenter la résistance des verres minéraux aux chocs. Ce traitement est peu utilisé de nos jours. Néanmoins, il garde son intérêt pour des verres de lunettes quand des verres organiques ne sont pas utilisables. |
Trifocal | Verres optiques multifocaux qui possèdent un segment en deux parties pour une vision intermédiaire, et une vision de près. Les zones de vision étant assez petites, elles imposent deux sauts d'image. |
Troubles de la vision | Désigne l'ensemble des défauts de la vue |
Ultra-violet | Lumière dont la longueur d’onde est plus courte que la lumière violette c'est-à-dire inférieure à 400nanomètres. Les U.V. sont invisibles par l'œil humain mais sont dangereux pour l'oeil. Une partie des UV sont arrêtés par la cornée. Des verres anti-UV sont nécessaires pour arrêter les autres UV. |
Unifocal (ou simple foyer) | Verre de lunette qui permet de corriger les amétropies pour une seule distance de vision. |
Vergence | Voir puissance |
Vernissage | Opération de surfaçage qui consiste à vaporiser une résine sur la surface du verre et à la durcir par cuisson. L'objectif est de protéger la surface frontale du verre de lunette semi-fini des rayures, pendant les opérations de surfaçage. La plastification est une autre méthode utilisée. |
Verre asphérique | Verres de lunettes dont la face frontale est corrigée de l'astigmatisme des faisceaux obliques, ce qui permet de réaliser des verres très plats. |
Verre balance | Verre qui n'a pas de fonction correctrice mais qui sert à équilibrer la monture de lunette (par exemple lorsque le porteur a un œil mort ou a une amétropie qu'à un seul œil). |
Verre concave | Verre optique dont la puissance est négative sur ses deux méridiens de puissance. |
Verre convexe | Terme désignant un verre de lunette dont la puissance est positive. Ses bords sont plus minces que son centre. |
Verre de lunette | Verre de lunette est un terme de métier utilisé en lunetterie tandis qu'en optique instrumentale on parle plutôt de lentille. |
Verres de prescription | Les verres de prescription (ou de fabrication) sont des verres de lunettes dont la correction est trop spécifique pour être fabriqués en série. Par opposition, les verres de stock, sont pré-usinés en série. |
Verres dégressifs | Verres dérivés des verres progressifs. Ils sont aussi appelés verres à profondeur de champ. Leur fonction est de corriger la vision de près ou la vision intermédiaire avec une puissance dégressive vers le haut du verre optique. |
Verre dépoli | Verre de lunette qui est utilisé pour obstruer temporairement le champ visuel d'un œil, souvent dans le but de forcer l'autre oeil à travailler. |
Verres Iséïconiques | Verres optiques qui permettent de corriger l'aniséîconie grâce à des différences de bases et d'épaisseurs. |
Verre non détouré | Verre de lunette non taillé. Dans la plupart des cas, le verres est non détouré lorsqu'il est fourni à l'opticien. Il a une forme ronde ou ovale. L'opticien le taille afin de l'adapter à la forme de la monture. |
Verre organique | Verres en plastique utilisés en lunetterie. Ils ont la particularité d'être plus légers et plus résistant aux chocs que les verres minéraux mais se rayent plus facilement. |
Verre photochromique | Les verres photochromiques ont la spécificité d’être des verres optiques qui se teintent au contact du soleil sous l’effet des rayons UV et qui redeviennent clairs lorsque la luminosité baisse. |
Verres plan (ou verre surface) | Verre de lunette dont la puissance correctrice est nulle. La lumière n'est donc pas dévier lorsqu'elle passe à travers un verre plan. |
Verre polarisant | Verres optique qui polarisent la lumière, afin de supprimer les reflets vitreux sur les surfaces horizontales. voir Polarisation |
Verre polymérisé | Les verres minéraux photochromiques peuvent voir leur épaisseur varier entre le centre du verre de les bords de celui-ci, ce qui peut avoir pour effet de faire varier la teinte du verre. Pour corriger ce défaut, on colle une lame photochromique "plan" sur la face frontale d'un verre minéral blanc : ainsi la surface photochromique a une épaisseur régulière et leur verre de lunette a une teinte uniforme. Le terme polymérisé vient de la colle utilisée qui se polymérise aux U.V. |
Verre précalibré | Terme de métier qui désigne un verre de lunette dont l’épaisseur est ajustée en fonction de la forme du calibre et de la position de la pupille dans la monture dans le but de limiter cette épaisseur. Les verres précalibrés, sont dans la majorité des cas, destinés à des hypermétropes. |
Verre prismatique | Verre optique fabriqué pour créer un effet prismatique pour le porteur de lunettes. Voir prisme. |
Verre progressif | Un verre progressif dont la puissance varie selon le point du verre : cette puissance varie progressivement entre les deux visions (de près et de loin). La variation de puissance est obtenue grâce à une variation progressive de la courbure d'une des deux surfaces composant le verre optique. |
Verre sphérique | Un verre sphérique est un verre de lunette qui n’a pas de cylindre c(est-à-dire qui ne vise pas à corriger l'astigmatisme. La face arrière (ou face concave) d’un tel verre est donc une surface sphérique. Le terme opposé, est : « Verre torique ». |
Verre torique | Un verre torique est un verre de lunette dont la face arrière est une surface torique. Un verre torique est destiné à corriger l'astigmatisme de l'œil en générant une puissance de cylindre. Lorsqu'un verre n'est pas torique, il est sphérique. |
Verre tranchant | Verre de lunette dont l'épaisseur au bord est très mince (0.3 à 0.5 mm). Seuls les verres dont le bord est plus mince que le centre (c'est-à-dire les verres convexes) peuvent se voir appliquer cette option. |
Vision binoculaire | Capacité des deux yeux à s’aligner sur un point de fixation. Celle-ci permet la réunion des images dans le cerveau afin d'en obtenir une seule. |
Lexique optique
16 oct. 2012
Pour vous aider à y voir clair, voici un lexique sur le secteur de l'optique